Une éducation bienveillante

Maria Montessori disait : « Nous aiderons l’enfant, non pas parce que nous le considérons comme un être petit et faible, mais parce que ses énergies créatrices réclament une défense amoureuse et intelligente pour rester entières, sans être blessées. C’est à ces énergies que nous voulons porter aide… »

On va alors valoriser l’amour de soi, la compréhension des autres, la tolérance. Traiter un enfant avec empathie et compréhension permet de créer une relation forte, laquelle sera un pilier de son développement (parent / éducateur).

L’explication prône sur la sanction, cette dernière n’ayant pas sa place dans une relation bienveillante. Le positionnement de l’adulte est fondamental : il éclaire la situation, il reste calme, même en cas de conflit.

L’éducateur incarne les valeurs qu’il avance.
Il va d’abord respecter le rythme naturel de l’enfant : se déplacer, apprendre, parler. 

L’éducateur va dans un premier temps agir sur l’environnement afin qu’il soit sécurisé et aménagé pour l’enfant. Pour cela, il doit l’observer et analyser ce qui est le plus adapté pour lui. Par conséquent, l’éducateur propose une activité selon la progression de l’enfant et non uniquement en fonction de son âge.

Puis, l’éducateur va avoir une écoute active et empathique avec l’enfant. Il laisse ses émotions s’extérioriser et l’aide à mettre des mots dessus pour qu’il apprenne à les exprimer. Il est important de ne pas émettre de jugement puis de guider l’enfant vers le besoin qu’il a besoin de combler afin qu’il puisse y répondre par lui-même.  
Les conflits font partie du quotidien malgré une approche respectueuse et empathique. 
Et on peut les gérer au mieux grâce : 

A la mise en place
d’un cadre

L’éducateur va définir certaines limites afin que chacun ait conscience de ce qui est nécessaire pour le fonctionnement collectif. Elles sont clairement expliquées pour que l’enfant les comprenne.  Et elles seront répéter, notamment pour les enfants en dessous de 6/7 ans qui ne sont pas capables à leur âge d’intégrer encore une règle.

Au lâcher-prise
concernant l’obéissance

Traditionnellement, l’éducateur s’appuie sur l’autorité. Mais obéir est-il un avantage pour la vie future de   l’enfant ? La pédagogie Montessori laisse l’enfant développer son esprit critique et d’analyse. Il va ainsi s’autodiscipliner et intégrer le respect de son entourage ainsi que de son environnement afin d’appliquer les règles car il aura compris pourquoi elles sont là. Et non parce qu’il doit obéir ! Tout repose sur l’explication de l’éducateur, et notamment, du temps qu’il va y consacrer ainsi que de la patience. Ainsi l’enfant saisit le sens de ce cadre et l’assimile mieux.

A l’absence de punition
et de récompense

Dans l’éducation bienveillante, lorsque l’enfant a un comportement inapproprié, on ne le punit pas, que ce soit physiquement ou moralement. Cependant, on lui explique pourquoi sa manière de faire ne convient pas. Et on peut, en fonction de ce qui a été fait, demander comment l’acte peut être réparé. A contrario, pour toute bonne action, on ne récompense pas mais on encourage l’enfant à continuer ainsi simplement.

A l’absence de jugements ou de critiques

On va éviter d’accabler l’enfant, notamment lorsqu’il nous pousse à bout dans une situation précise : « Tu es pénible » par exemple. L’enfant risque d’estimer que l’ensemble de sa personne est pénible, alors qu’il ne s’agit généralement que d’un acte. C’est pourquoi, il faut éviter au maximum le verbe être en s’adressant à un enfant ! 
Maria Montessori soulignait : « L’amour, la bienveillance et l’encouragement sont les leviers de l’âme humaine. ». C’est-à-dire que grâce à l’éducation bienveillante, les enfants révèlent leur plein potentiel.

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